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Musicalités du silence, du verbe et du son

19 avril 2011

Un soir

 

Un soir,

Que je pleurais ma lente apathie,

J’aperçus sous des fines barrières de chair

Un long fleuve immergé de tes senteurs

Des ruisseaux noirs et acérés,

Etaient joint en leurs corps, et

Se dispensaient de brutales caresses

Qui accouchaient des bruissements perçants

Je baignai mon visage des baisers d’araignées

Je joignis à ta chevelure

Le flot lourd et obscur

De l’humeur rouge

Qui se mêle à ta noire dorure

C’est par poignées que je saisis

Ta toison douloureuse, de pourpre maculée

Pour en faire l’étendard

De l’amour épuisé

Ô toi que j’ai aimée

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Musicalités du silence, du verbe et du son
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